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Qu’est-ce que le plafonnement des loyers ?

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Le plafonnement des loyers constitue une mesure réglementaire émanant des autorités publiques, visant à contrôler la croissance des loyers dans des zones spécifiques à forte tension locative. C’est un aspect crucial à considérer lors de l’envisagement d’un investissement locatif. Dans cet article, nous vous proposons de passer en revue ce dispositif, ses conditions d’application, tout en explorant les régions qui en bénéficient. 

Nous aborderons les notions clés telles que “bailleur,” “loyer de référence,” “montant du loyer,” “renouvellement du bail,” et “location meublée.” De plus, nous expliquerons le processus de signature du contrat de bail, les aspects liés aux locataires, les plafonds de loyers, et les éventuelles excédences. Nous examinerons également comment le dispositif s’intègre avec d’autres régimes comme la loi Pinel et les zones tendues. 

Au-delà des termes techniques, nous vous éclairerons sur des concepts essentiels tels que la réévaluation du loyer, le mètre-carré, la surface habitable, et les ajustements hors charges. Nous discuterons de la problématique des loyers sous-évalués et de la portée géographique du plafonnement. 

En explorant les mécanismes de location meublée et de révision du loyer, nous mettrons en évidence comment le montant des loyers est fixé et le rôle du propriétaire-bailleur dans cette démarche. Nous aborderons également le rôle de la commission départementale et les étapes de fixation du nouveau loyer. 

Enfin, nous soulignerons l’importance des logements vacants, du dernier loyer, et de la majoration des loyers dans ce contexte. Cette exploration approfondie du plafonnement des loyers vous permettra de mieux comprendre son impact sur le marché locatif et son implication pour les investisseurs immobiliers. 

Le déploiement législatif du dispositif de plafonnement

L’introduction du plafonnement des loyers s’inscrit dans un contexte de législation visant à réguler le marché locatif. La loi du 6 juillet 1989 prévoyait déjà un mécanisme d’encadrement des loyers dans le but de freiner leur augmentation dans les zones caractérisées par une forte demande de logements, dites “tendues”. L’objectif était de pallier un déséquilibre significatif entre l’offre et la demande, créant ainsi des difficultés d’accès aux logements locatifs en raison des niveaux élevés de loyers.
Les dispositions d’encadrement des loyers
Cette réglementation était fondée sur une approche de contrôle des loyers en fonction de la situation locale du marché. Elle stipulait qu’un loyer ne pouvait augmenter plus rapidement que l’Indice de Référence des Loyers (IRL) pendant la durée du bail. L’IRL, calculé sur une moyenne des 12 derniers mois, reflète l’évolution des prix à la consommation, en excluant les secteurs du tabac et des loyers. En tant qu’indicateur de pouvoir d’achat, l’IRL constituait une base pour éviter des augmentations excessives des loyers et assurer une certaine stabilité financière pour les locataires.  Ces dispositions ont posé les bases d’un contrôle des loyers, en anticipant la nécessité de limiter leur croissance démesurée et en reconnaissant l’importance de maintenir un équilibre entre les intérêts des locataires et des propriétaires-bailleurs. Cependant, ces mesures ont été affinées et renforcées ultérieurement avec l’introduction spécifique du dispositif de plafonnement des loyers en 2014 pour mieux répondre aux enjeux complexes du marché locatif.
La mise en place du plafonnement loyer
Le  plafonnement loyer  a été créé en mars 2014 dans le cadre de la loi Alur. Elle définit le montant maximum d’un loyer en euro par m² que peut demander le propriétaire d’un logement à son locataire. Ainsi, la loi Alur impose que le loyer ne puisse dépasser de 20 % le loyer médian fixé par arrêté préfectoral. Il ne peut non plus être inférieur de 30 % à ce loyer médian.   La loi Elan, de novembre 2018, a offert aux agglomérations volontaires la possibilité d’établir ce plafonnement sur une période expérimentale de 5 ans, étendue à 8 ans, à travers la loi « 3DS » (février 2022).  Le  loyer médian est l’indicateur de référence pour le plafonnement loyer. Il évolue en fonction des caractéristiques du logement ainsi que de sa localisation. L’année de construction, le nombre de pièces et le caractère meublé ou non meublé sont des éléments qui influent sur la détermination de ce loyer. Lorsque vous réalisez un investissement locatif  dans l’une des zones concernées par le dispositif de plafonnement, il est important de prendre en compte toutes les caractéristiques de votre futur bien pour déterminer le loyer médian. Le Gouvernement a mis en place des simulateurs de loyers de référence, par exemple  celui-ci pour la capitale. Le plafonnement loyer concerne les logements vides ou meublés du parc privé, à condition qu’ils servent de résidence principale. Les locations saisonnières ne sont donc pas impactées. Les logements HLM et conventionnés APL – Anah sont exclus du dispositif. Le plafonnement s’applique pour les premières mises en locations, mais aussi lors des changements de locataires et des renouvellements de baux.

Les villes et agglomérations qui appliquent le plafonnement

Il existe  plusieurs métropoles, agglomérations  et propriétaires-bailleurs qui testent actuellement le dispositif d’accès au logement : 
  • Paris : les baux signés à compter du 1er juillet 2019 
  • Lille, Lomme, Hellemmes : les baux signés à compter du 1er mars 2020 
  • Intercommunalité Plaine Commune (93) : les baux signés à compter du 1er juin 2021 
  • Intercommunalité Est Ensemble (93) : les baux signés à compter du 1er décembre 2021 
  • Lyon et Villeurbanne : les baux signés à compter du 1er novembre 2021 
  • Montpellier : les baux signés à compter du 1er juillet 2022 
  • Bordeaux : les baux signés à compter du 15 juillet 2022 
Si vous souhaitez investir dans du locatif au sein d’une des zones concernées par le dispositif de plafonnement, l’équipe d’Immveo vous accompagne dans votre projet. Nous vous apporterons l’expertise essentielle pour respecter la réglementation en vigueur lors de la mise en location de votre bien immobilier.   

En cas de désaccord : une procédure de conciliation

Les préfets, qui appliquent le plafonnement des loyers sur une partie de leur département, sont dans l’obligation de créer une  commission de conciliation qui est composée à la fois de représentants des bailleurs et de représentants des locataires. Ainsi, si le montant fixé au bail induit un litige entre un locataire et un propriétaire, ceux-ci sont en mesure de se présenter devant ladite commission qui leur propose un règlement à l’amiable.  Quand les négociations sont un échec, le tribunal judiciaire peut être saisi par l’une ou l’autre des parties. Si cette juridiction se prononce en faveur du locataire, le propriétaire est généralement contraint de reverser les sommes perçues en excédent.  Dans les cas où des propriétaires ne respecteraient pas le plafonnement loyer fixé par arrêté préfectoral, ils pourraient s’exposer à des procédures administratives à l’initiative du préfet. De fait, les personnes physiques risquent une amende de 5 000 € maximum, portée à 15 000 € pour les personnes morales.

Ce qu’il faut retenir

Le plafonnement des loyers est une réglementation établie par les autorités pour maîtriser la hausse des loyers dans les zones à forte tension locative. Son importance pour les investisseurs immobiliers est cruciale. Dans cet article, nous avons exploré en détail ce mécanisme, ses conditions d’application, ainsi que les régions concernées.  Nous nous sommes penchés sur des termes clés comme “bailleur,” “loyer de référence,” “montant du loyer,” et “location meublée.” De plus, nous avons expliqué la signature du contrat de bail, les aspects liés aux locataires, les plafonds de loyers, et les excédents éventuels. En parallèle, nous avons examiné la relation entre ce dispositif et d’autres régimes comme la loi Pinel et les zones tendues.  Au-delà des termes techniques, nous clarifions des concepts essentiels tels que la réévaluation du loyer, le mètre-carré, la surface habitable, et les ajustements hors charges. Nous discutons de la problématique des loyers sous-évalués et de la portée géographique du plafonnement.  En explorant les mécanismes de location meublée et de révision du loyer, nous mettons en évidence la manière dont les loyers sont fixés et le rôle du propriétaire-bailleur dans ce processus. Le rôle de la commission départementale et les étapes de fixation d’un nouveau loyer ont également été abordés dans cet article.  Enfin, nous souhaitons souligner l’importance des logements vacants, du dernier loyer, et de la majoration des loyers dans ce contexte. Cette exploration approfondie du plafonnement des loyers permet de mieux appréhender son impact sur le marché locatif et son implication pour les investisseurs immobiliers.  Ainsi, nous avons passé en revue le déploiement législatif de ce dispositif, ses dispositions d’encadrement des loyers, et la mise en place concrète du plafonnement. Les villes et agglomérations qui l’appliquent sont également identifiées. En cas de désaccord, une procédure de conciliation est mise en place, tandis que des sanctions sont prévues pour les propriétaires en cas de non-respect des plafonds de loyers fixés.

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